Depuis plus de 6 mois je prépare un nouveau départ dans le Pacifique avec des échanges de maison et quelques parcours itinérants pour traverser la Nouvelle Zélande.
Nous avons trouvé un billet d’avion aller par Adelaide en Australie et retour par Auckland en Nouvelle Zelande avec SWiss airlines et Singapore Airlines, plus une connexion Sydney/Auckland avec Latam airlines pour 1200 € environ.
A partir de là depuis notre sejour à Adélaide chez Sue et Brian qui viennent en Provence, nous avons projeté un séjour de 8 jours à Alice Springs chez Kareen et Jeff qui sont venus en Aveyron en mai. Nous pensons aller voir le mythique Ayers rock, rocher rouge des Aborigènes. Puis nous finirons par un petit séjour à Sydney avant d’aller en Nouvelle Zelande, où nous irons en novembre, chez Larraine and Steve qui sont venus eux aussi en Provence en septembre.
Nous sommes installées dans une grande maison sur la colline à Aldgate à une vingtaine de kilomètres d’Adelaide. Le printemps s’est installé mais il fait encore très frais, j’avais oublié que le sud de l’Australie pouvait être froid en hiver et au début du printemps….
Mais des fleurs et des arbres magnifiques poussent à profusion
Les transports sont faciles et nous allons à Adelaide très rapidement. Nous avons déjà découvert la Rundle mall rue pietonne centrale, très animée, avec de beaux magasins, des arcades, des food courts…. nous sommes de plein pieds dans la vie australienne.
Les rues sont larges, propres et la circulation est dense mais calme. Les buildings ont souvent la décoration dentelée des maisons de style colonial. Les batiments universitaires regroupés sont modernes souvent avec des parties en verre importantes. Les musées sont accueillants et ludiques et souvent gratuits. Dans l’Art Gallery Museum nous decouvrons une belle collection de peintures aborigènes, à côté de sculptures de Rodin et autres peintures…..
Au Musée South Australia nous sommes invitées à voir une belle exposition de photos mais il est trop tard pour visiter les autres galeries de ce musée.
Tous ces batiments sont regroupés comme l’université et nous avons le sentiment qu’Adélaide est une ville facile à vivre.
Notre premier dimanche sera aussi notre première expérience en voiture car nous décidons de nous rendre à Cleland, the Natural Wildlife. Facile d’accès malgre des routes un peu tortueuses. Ce park arboré particulièrement d’immenses eucalyptus est « AMAZING » et les animaux evoluent dans ce milieu naturel. Les Koalas sont l’attraction car on peut les toucher et les photographier, ils sont adorables. Les kangourous se prélassent sous les caresses des visiteurs qui leur offrent quelques graines, ils sautent et ne sont pas effrayés. Au milieu les emus, avec leurs grandes plumes, se pavanent. Les dingos par contre ont une double clôture même s’ils semblent inoffensifs… Quelques animaux peu connus en Europe comme les wombats, le diable de Tasmanie , les potoroos qui ressemblent à de gros rats avec un nez long et des petits yeux très vifs. Tout ce petit monde côtoit les touristes émerveillés sans aucune crainte.
Nous repartons sur Adelaide car nous allons écouter un concert d’orgues au Town hall. Ce batiment est doté d’une salle de spectacle magnifique et d’un orgue extraordinaire.
Simon Nieminski qui est né à Londres, a étudié au Collège Royal de Musique et à l’université de Cambridge. Il a été organiste à la cathédrale Sainte Marie à Edimburgh avant de devenir assistant directeur de Musique à Sydney. Il a aussi joué à la Cathedrale de Washington, à Notre Dame de Paris, au Royal Collège Canadien et au festival international d’orgue au Japon.
C’était un beau concert.
En sortant nous sommes allées au musée de l’immigration. Depuis 1888 des migrants du monde entier viennent s’installer en Australie et dans ce musée nous pouvons lire de nombreux témoignages qui racontent le voyage difficile pour atteindre ce pays, l’installation souvent éprouvante de ces familles dans un pays hostile. Les aborigènes qui peuplaient l’Australie depuis 5000 ans avant JC, ont été petit à petit évangélisés, éduqués. Les enfants étaient enlevés de leurs familles. Il y a des récits de courage et d’aventure.
Adélaide est une ville où l’on peut se déplacer facilement, il y a de nombreux bus, tram et on peut faire une carte que l’on recharge et aller d’un bus à l’autre pendant deux heures avec le même ticket. Nous avons fait l’expérience en allant à Glenelg (la baie en aborigène), le bord de mer préférés des australiens, avec ses grandes plages de sable blanc , ses beaux couchers de soleil, ses multiples magasins, restaurants etc…. La promenade du front de mer est belle avec ses maisons majestueuses, souvent très modernes. Chacun y trouve sa place, cycliste, runners, promeneurs.
Nous restons parfois sur les « Hills d’Adélaide » pour y faire quelques marches et découvrir ainsi les quartiers éloignés de la ville qui témoignent d’un certain confort. Les maisons sont cossues et l’environnement naturel protège la vie de ses propriétaires.
Le marche d’Adelaide a cent ans, il y a de magnifiques fruits et légumes bien ordonnés, des confiseries de toute sorte, des petits restaurants et cafés attirants. On a plaisir à flâner au milieu des odeurs qui titillent le palais et des couleurs qui attirent le regard comme autant d’oeuvres d’art.
A Aldgate où nous habitons il y a un rond point avec des directions dont certains noms nous attirent Echunga, Strathalbyn … et nous prenons la voiture pour aller à la découverte de ces villages. Strathalbyn où nous nous arrêtons après un parcours vallonné bordé, de champs, de forêts d’eucalyptus, a été fondé en 1839 par une communauté de fermiers écossais. Il y a eu des mines ensuite qui n’existent plus. Nous rencontrons un groupe d’artistes qui nous reçoivent avec plaisir, nous expliquant ce qu’elles font. L’une d’entre elles, Lorraine qui parle le français nous invite chez elle lorsque nous rentrerons d’Alice Springs. Nous sommes étonnées par une technique de coloration vegetale des tissus par des contacts avec les écorces d’arbres. Puis nous continuons par Mont Barker, une grande ville et Handhorf une ville d’origine allemande où les galeries sont nombreuses ainsi que les cafés restaurants, il y a beaucoup d’animation. Beaucoup de maisons de cette époque de migration sont restées intactes.
Ce dimanche 6/10, il fait frais mais nous décidons malgre tout d’aller à Port Adelaide pour voir la mer. Au cours du trajet en bus il n’y a pas de beaux paysages comme pour aller à Glenelg, mais l’arrivée à Port Adelaide est agréable. Il y a un sémaphore et à côte de l’office du tourisme, un marché où l’on trouve un peu de tout. On longe le port où sont amarrés de beaux bateaux anciens, à voile. Des balades sont organisées mais le temps ne nous engage guère à nous laisser tenter. Heureusement une crêperie nous tend les bras…
Le lendemain c’est Labour day et tout est fermé. Il pleut, il fait froid, nous restons à la maison.
mardi 8/10 nous partons pour une semaine à Alice Springs et prenons l’avion à Adelaide. Le vol est époustouflant, je ne peux quitter le hublot et l’appareil photo, le désert est à nos pieds, les couleurs sont magiques, on a parfois l’impression de voir des tableaux. Je crois que je referai le voyage en Australie rien que pour revoir ce desert envoutant. J’imagine la vie des aborigènes à l’unisson avec la nature. Ce n’était pas facile ils étaient à la recherche des trous d’eau, de leur nourriture, d’abris. Certains retournent vivre avec leur famille dans le désert, à la recherche de leur racines, de leurs valeurs pour leurs enfants. Ils ne veulent pas que l’alcool les empêche d’évoluer correctement comme ceux qui sont à la rue. Le gouvernement les aide et lorsqu’ils forment un petit village ils ont l’école, la clinique, parfois un petit supermarché.
Nous sommes accueillies par Karen et Goeff qui nous prêtent leur maison et nous font connaitre succinctement Alice Springs. Il y a de nombreuses galeries d’art aborigène et nous sommes impatientes d’aller les visiter.
Installées dans la magnifique maison de nos hôtes, nous prenons un peu de repos avant d’aller en ville. De nombreux aborigènes vivent dans cette partie de l’Australie pas toujours dans de bonnes conditions car certains sont à la rue. Il y a de nombreuses galeries de peintures alimentées par des productions aborigènes. Certains travaillent parfois dans la galerie et nous avons pu admirer la patience de l’artiste. Ces peintures sont l’expression de la culture aborigène dans laquelle sont représentés divers symboles.
Nous avons fait un tour de 6 h à minuit pour voir la montagne rouge d’Uluru, Kata tjuta (les olgas) et les paysages du désert. Il est désormais interdit de manière officielle d’escalader cette montagne sacrée pour les aborigènes. Tout est compris dans le Park National reconnu UN WORLD HERITAGE et la gestion est conjointe avec des scientifiques et des aborigènes.
Le soir nous assistons au coucher du soleil pendant que les animateurs font un BBQ et nous servent à boire selon la tradition. Le coucher de soleil étant la tradition on l’arrose souvent de champagne ou de vin pétillant. Les olgas sont plutôt admirées au lever du soleil.
Le retour d’Alice Springs a été un peu difficile car l’avion a eu une avarie et le vol a été retardé de 9 h à 14 h 30….
Nous avons regagné notre maison a Adélaide et le froid qui allait avec. Il est vrai qu’à Alice Springs nous avions frolé les 40°. Il nous a fallu retrouver nos repères avant d’aller à nouveau découvrir de nouvelles choses à Adelaide.
Loraine que nous avions rencontrée avant notre départ, est venue nous chercher avec Julie et nous sommes allées au Mont Lofty où il y a un très beau jardin botanique. Des azalées, une collection de rhododendrons, des iris d’eau, des tapis de violettes et des fougères arborescentes s’épanouissent au coeur d’une forêt d’eucalyptus ponctués d’érables colorés, de cèdres pleureurs. Dans ce paysage ordonné, un petit étang reçoit des canards avec leurs canetons, un cygne noir et des oiseaux aux couleurs éclatantes.
Nous terminons cette balade chez Julie autour d’un thé bien sympathique.
Un autre point d’intérêt à Adelaïde est le stade L’OVAL qui est un bijou d’architecture. Il a été construit en1871 et rénové en 2014. Il a une capacité de 53 583 spectateurs. Ce stade est utilisé pour les matches de cricket, de football, de rugby et est le théâtre de grands concerts. Une exposition se tient autour de Donald Bradman qui fut un grand joueur de cricket et a été reconnu très tôt dans sa carrière et a joué pendant 20 ans
En passant devant la Art Gallery, une publicité nous attire car il y a une nouvelle exposition d’art aborigène contemporain qui vient de commencer.
Bien sûr nous y allons et il est vrai que cette exposition est riche et nous découvrons une nouvelle façon de penser des aborigènes à travers cette peinture. Ils se représentent comme des australiens dans leur tenue vestimentaire, leurs activités. Leurs peintures traditionnelles restent de pures merveilles, elles sont très souvent réalisées sur des écorces et mêlent parfois des technologies modernes comme l’utilisation de video projections.
Ce dernier dimanche à Adelaide, nous en profitons car il fait très beau pour aller à Port Adelaide prendre une petite croisière pour voir les dauphins. C’est agréable bien que les paysages ne soient pas très beaux au début car le port est assez industriel. Mais il y a des cotes avec la mangrove et des bancs de sables formant de petits ilots avec des eaux qui jouent avec la lumière. Les dauphins quant à eux s’amusent autour du bateau mais nous ne pouvons pas les prendre en photo car ils sont trop rapides. Quelle élégance quand ils nagent sur les vagues du bateau et s’évanouissent sous la coque comme s’ils jouaient à cache cache.
Une fois la maison bien nettoyée nous partons à Sydney pour une semaine. Le vol est plein et pas de hublot disponible dommage car les paysages semblent tres beaux.
Arrivées à Sydney nous suivons les consignes que nous a données par mail l’hôtesse du bed and breakfast et nous arrivons au Ashfield manor sans encombre pour trouver une petite chambre bien sympathique. Nous pourrons faire notre cuisine le soir et le matin nous avons un petit déjeuner copieux. Un bus devant la porte nous amène à Sydney en plein centre ville, en une vingtaine de minutes. Nous sommes déjà équipées d’une carte opale rechargeable que nous a conseillé d’acheter un employé du train.
Notre première visite est pour l’opéra de Sydney. Son architecture s’élève sur la pointe Bennelong, et ses grandes voiles blanches font rêver tous les visiteurs. On peut l’admirer depuis la ville mais aussi depuis les baies où circulent tant de bateaux. Le Sydney Harbour Bridge lui fait face sur Dawes Point. Au milieu le cicular quay offre des traversées au Zoo de Taronga à Manly, à Watsons Bay , à Darling Harbour.
Puis nous prenons le bateau pour Manly qui est à une demi heure de Sydney. Il y a des petites plages de sable blanc, des parks arborés et organisés pour les enfants. Des groupes font du canoe kayak, de l’optimiste….. Nous déjeunons dans un park face à la mer. Un chemin côtier longe la mer et nous découvrons des criques paradisiaques. En rentrant, depuis le port, nous admirons encore l’opéra et la ville.
Le lendemain nous repartons par le quartier chinois et découvrons Darling Harbour un immense park aménagé pour le plaisir des enfants (des jets d’eau des jeux de toute sorte..), des parents. On y flane et se repose avec plaisir. De nombreux restaurants longent ce park et quelques immenses batiments modernes ponctuent le paysage. Puis on arrive à l’aquarium qui est particulièrement beau. On passe dans un tube et au dessus passent les raies, les requins… Il y a une salle de coraux phosphorescents, on dirait des bijoux dans des écrins. Enfin on prend un bateau quelques minutes pour rendre visite aux pingouins de l’Antarctique qui ont leurs plumes saupoudrées de glace, s’ébrouent ou plongent chercher quelque nourriture. Il fait 6° mais ce plongeon nous émerveille.
Le fishmarket est un lieu à voir à Sydney, c’est dimanche et il y a un monde fou car non seulement on peut voir, acheter des poissons et coquillages de toutes sortes mais aussi les consommer sur place. Nous ne resistons pas.
Après les plaisirs de la bouche, nous allons vers Hyde Park où se situe l’Art Gallery pour découvrir quelques belles peintures et sculptures. Un gars joue du piano à l’envers dans le hall d’entrée – Original et quelle dextérité –
Après ce dimanche bien rempli, nous décidons de nous reposer un peu et nous marchons autour de l’hôtel où il y a quelques lotissements calmes et bien entretenus autour de la petite ville d’Ashfield. Les jardins sont beaux bien fleuris et des jacarondas s’élèvent avec leurs fleurs bleues au milieu des eucalyptus. Nous avions mis le cap sur l’église Saint Andrews car son architecture nous attirait, mais hélas elle était fermée… Le soir nous rencontrons un jeune couple de français Charlotte et Bil et passons une soirée bien sympathique.
Avec un tram c’est vers Bondi que nous allons un autre jour. Ces plages sont réputées pour le surf et une longue balade jusqu’à Coogee beach nous permet d’apprécier l’exposition de sculptures le long des plages et surtout de nous émerveiller devant les sandstones des falaises dont les couleurs chaudes, les formes des rochers, taillés par les éléments, prêtent aux rêves les plus divers. La couleur de l’eau, l’éclat des vagues sont impressionnants de beauté. De grandes piscines d’eau de mer se mélangent à l’océan et les vagues éclatent contre les paroies.
Enfin notre dernière journée nous la dédions au jardin royal botanique. Cela nous permet de revoir l’opéra de Sydney et de découvrir une serre « le Calyx » qui est une attraction horticole de niveau mondial composée d’expositions thématiques temporaires. Ce jour là des plantes carnivores de toutes couleurs, de toutes tailles tapissent l’espace, tandis que les murs représentent des fresques fleuries au moyen de plantes diverses et colorées. Dans le park nous croisons des koalas en céramique, en peinture, en fleurs. Tout est ordonné de façon esthétique et il fait bon déambuler dans cet endroit.
Nous quittons le lendemain matin cet hôtel avec un pincement au coeur car le personnel a été accueillant, toujours prêt à aider et nous avons fait de belles rencontres. Je recommande vraiment Ashfield Manor Hotel qui n’est certes pas au centre ville de Sydney mais à 20 mn en bus (il est devant la porte). C’est propre, agréable, il y a un bon petit déjeuner et c’est très abordable (371 € pour 8 jours à deux)
Le jeudi 31 octobre notre séjour se termine en Australie et nous prenons l’avion Sydney – Auckland et arrivons en Nouvelle Zélande avec un soleil éclatant. Nous avons un hébergement à l’hôtel kiwi international sur la rue de Queen street tout près du centre ville. C’est un hôtel propre, calme car en retrait de la route, offrant une possibilité de se restaurer le matin comme le soir. Dommage qu’il y ait toujours des attardés qui parlent la nuit comme en plein jour et ne savent pas respecter les autres……
Auckland est tout en travaux car il semble qu’un metro soit en construction. Nous allons à la sky tour où il y a un office du tourisme, un casino, un hôtel et des restaurants, on pratique aussi le saut à l’élastique. C’est un point de repère dans la ville. Nous allons dans un park près de la Library et de l’université. C’est un endroit où il fait bon vivre, les gens sont détendus. Auckland s’ouvre sur la mer et il y a un port agréable avec des possibilités de minis croisières sur les iles avoisinantes.
Nous prenons le bus jusqu’à Whakatane où nous rejoignons Steve et Larraine avec qui nous avons échangé de maison. Steve nous accueille dans cette belle maison que nous allons occuper une quinzaine de jours et nous amène faire les courses et une fois installées il va rejoindre son épouse pour partir en Australie.
Whakatane est une petite ville accotée à une belle rivière qui mène à la mer. Des parks et un chemin permettent de marcher, rouler à bicyclette… tout est propre et rangé. On trouve plusieurs motels et backpackers dans cette ville fleurie qu’une petite colline surplombe et depuis laquelle on peut voir la mer.
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Une fois Jacqueline installée, je rejoins ma fille Estèla à Queenstown car une cérémonie est prévue à Wanaka où la nationalité Néo Zelandaise lui sera remise officiellement. C’est une belle cérémonie officielle où elle fait allégence à la Reine Elizabeth.
Pour représenter la France elle s’est habillée élégamment et a mis un berret basque. Son compagnon, une de ses amies et sa maman l’accompagnent dans ce moment émouvant et solennel. Nous chantons tous l’hymne national en Maori et en Anglais. Puis un petit buffet termine la ceremonie.
De retour à Whakatane nous profitons des journées ensoleillées pour nous balader dans les parks naturels qui nous entourent où les oiseaux sont les privilégiés de tous ces sites.
Nous allons aussi à Ohope la plage préférées, disent ils,
des néo zélandais environ à 6 km de Whakatane. La route est agréable et nous avons des vue magnifiques sur l’océan en arrivant. La plage est immense et nous découvrons, des coquillages, des bois flottés, des fleurs de toutes sortes. De belles maisons bordent le littoral. Il ne fait hélas pas très chaud pour se baigner mais c’est si agréable de decouvrir les oeuvres de la mer et du sable.
Puis avant de partir nous allons jusqu’à « THE HEAD » en suivant la rivière jusqu’à son embouchure. L’émerveillement est total et en plus quelques légendes Maori et des sculptures Maori font de cet environnement un endroit spécial. Il y a le rocher sur lequel Murevai s’élève, cheveux aux vents. Elle a sauvé l’embarcation qui partait dans les courants alors qu’elle n’en avait pas le pouvoir étant une fille et dans la culture Maori il en est ainsi.
Nous finissons notre séjour à Whakatane et nous quittons la jolie maison de Steve et Larraine avec regret mais avec plein de belles images dans les yeux. Rotorua nous attend… Nous somme au Kiwi AS guest house très accueillant et très propre.
Après notre installation nous allons sur le site géothermal et nous longeons le lac sur un chemin balisé. Nous avons l’impression de nous trouver sur une autre planète avec ces fumerolles qui s’élèvent du sol, le souffre, les divers oxydes, les cratères dessinent des formes, colorent l’eau. C’est un monde à la fois impressionnant mais aussi rassurant lorsque l’on voit tous ces oiseaux trouver refuge sur cette terre qui brûle en permanence.
le lendemain il a plu toute la journée et nous n’avons pu partir comme nous le souhaitions mais le repli s’est fait au Polynesian Spa où même la pluie n’est pas genante car les différents bains vont de 38° à 40°, on apprécie donc l’air frais et même la pluie dans ce contexte. C’est un délice pour les touristes.
Ici après la pluie vient le beau temps et le jour d’après nous passons de 15° à 20° et nous avons choisi de visiter le site géothermal de Wai-O-Tapu, un dees plus beau au monde selon mon point de vue. Il n’y a que le geyser Lady Knox qui fait un peu trop spectacle en éruptant à heure fixe. Les « pools » sont magnifiques avec des couleurs surprenantes comme « la champagne pool » rouge, orangée, jaune bordée de bleu, vert. Et la green pool dont la couleur se modifie avec le soleil et passe d’un vert jade à un vert jaune. Ce sont les différents oxydes et le sulphur qui produisent ces phénomènes. La température est bien sur très élevée entre 60° et 100° et l’on peut voir dans la « mud pool » la boue qui bouillonne.
A 8 h du matin, le lendemain nous attendons INTERCITY BUS pour nous rendre à la capitale WELLINGTON tout au sud de l’Ile du Nord. Il nous faudra 8 heures de routes environ. Le trafic est souvent ralenti par des travaux sur les routes et la construction dans le sud d’une autoroute. Arrivées à l’hôtel nous posons nos affaires et partons nous dérouiller les jambes. Il fait beau, un peu frais mais à Wellington il fait souvent du vent.